Monday, June 28, 2010

Derniere journee

28 juin 2010, nous nous preparons pour le grand retour; demain nous serons a Quebec. Je me sens nerveuse de vous retrouver. Je crois que Marcel aussi car il n a pas dormi de la nuit. Je vis de la confusion, d une part il y a une insecurite, la gene de vous revoir apres autant de temps: est-ce que la relation sera toujours presente, coulante, etc. et d autre part, je sais que vous nous attendez et que vous avez hate de me revoir, de nous revoir.

Notre transition a Kribi etait tres bien quoique la temperature moins belle qu en mars. Nous avons toutefois profite de la mer tous les jours sauf un.

A tres bientot.

Doris et Marcel

Friday, June 4, 2010

Mission accomplie

Il reste maintenant moins de deux semaines de travail et c'est avec une grande fierté que je termine mon placement. J'ai réalisé en collaboration avec mes deux comparses de beaux outils de gestion. C'est une grande satisfaction de voir la progression professionnelle de l'un et le changement d'orientations dans les pratiques de gestion de l'autre.

Fidèle à moi-même cela n'a pas été sans brasser 'la cage' à certains moments que ce soit chez mon partenaire ou avec VSO mais j'apprends à accepter un peu plus de déranger et à voir que cela a aussi ses bienfaits.

Bienvenue Madame la pluie

Le même rite accompagne toujours la venue de Madame la pluie. Le vent s'élève avec détermination démontrant sa puissance. Les arbres géants suivent son rythme laissant leurs grandes branches se faire balloter follement et violemment selon ses caprices.
Merveilleux vent qui n'hésite pas à diffuser la fraîcheur tant attendue pour nous offrir un répit. Lorsqu'il a pris possession de l'atmosphère, il invite quelques minutes plus tard Madame la pluie à se joindre à lui. Évidemment, vous avez compris que la même intensité accompagne nos deux forces de la nature. La pluie s'abat avec fougue et précipitation, pendant quelques minutes seulement mais, suffisamment longtemps pour nous revigorer et revigorer la terre. Déjà, le vert recommence à décorer les montagnes pour le plaisir de nos yeux.

Dernier voyage professionnel:
Un dernier voyage mérite de nouvelles expérimentations. Nous sommes à Roua et attendons que le prêtre revienne du marché pour savoir si nous pouvons dormir dans sa mission. En l'attendant, une petite sieste dans l'église et pourquoi pas un brin de lecture. Heureusement, son retour vers 17 heures nous assure un toit sur la tête. J'avais bien sûr trouvé une alternative: emprunté un matelas à l'hôpital du village et dormir sur la galerie. La randonnée pédestre en montagne s'inscrit parmi les plus belles tout comme le trajet en moto; je peux dire que j'ai vraiment vu la brousse africaine.

Friday, May 14, 2010

Une occasion spéciale

Mon patron m'a invité à la réunion sectorielle des responsables de l'éducation à laquelle participait: le gouverneur de la région, la déléguée régionale de l'éducation, les délégués départementaux, les inspecteurs, etc; toute la haute hiérarchie quoi!
Au Cameroun, le protocole relève de la toute première importance. Le gouverneur arrive, le silence est de rigueur et tous se lèvent pour l'accueillir. L'hymne nationale est chanté et les discours se succèdent quoique peu écoutés.
Le sujet à l'ordre du jour: l'évaluation des enseignements et le niveau de préparation des examens; le sujet en dit long relativement à l'avancement en matière d'éducation. Des exposés longs et ennuyeux se suivent qui ne réussissent pas à capter l'attention de l'auditoire.
Je me considère toutefois privilégiée d'assister à cette réunion d'envergure pour observer les hauts dirigeants camerounais à l'oeuvre.
Les frais choses finissent par se dire lors d'un débat passionné ou le protectionnisme, la corruption, le manque de sanction sont étalés au grand jour mais... elles ne sont pas soulignées dans le compte rendu.
Je voulais connaître d'autres cultures et cette réunion m'a montré une autre facette camerounaise.

Quarante au dessus
Vivre à plus de 40 degrés c'est solliciter le niveau énergétique corporel du lever du jour à la tombée de la nuit. La moiteur de la peau est garantie quand ce n'est pas la sueur qui ruisselle sans arrêt. Sous le soleil c'est intenable.
L'eau constitue la meilleure boisson; elle est indispensable au maintien de notre vitalité, si vitalité est encore possible...
Ca chauffe comme disent les camerounais; tout chauffe: les murs sont aussi chauds que si un poêle était à proximité, on pourrait croire que la vaisselle sort du lave-vaiselle et le linge de la sècheuse. Le lit, les chaises, le divan donnent l'impression qu'ils sont chauffés. Lors de déplacement à moto, la sensation du vent sur la peau se compare à celle de la réception de l'air d'un séchoir à cheveux en fonction. Il fait tellement chaud que même l'air climatisé refuse de fonctionner car l'électricité n'est pas assez forte pour faire partir le moteur.
La maison ne nous offre plus un refuge acceptable; matelas et draps sont déplacés dehors pour profiter du semblant de fraîcheur (30-35 degrés la nuit). A 4h45 a.m., l'appel de la prière se fait entendre pour nous indiquer qu'il est préférable, malgré la chaleur, de regagner l'intérieur avant le lever du jour.

Tuesday, May 4, 2010

Oh oui!

Le safari au parc Waza était bien mais il m'avait laissé un peu sur mon appétit. C'est donc le coeur rempli d'espoir que je suis partie pour le parc Bouba Ndjida. Marcel trouvait quant à lui que c'était dispendieux et loin. Et oui, encore 3 heures d'autobus et 7 heures en 4X4; allée seulement, toute une trotte. Le voyage commence par une nuit de repos dans une mission catholique à Garoua; notre endroit de prédilection pour dormir car c'est beaucoup moins dispendieux que les hôtels et toujours propre.



Nous nous faisons brasser dans le 4X4 mais l'arrivée dans le parc nous réconcilie vite avec ce désagrément. Dès l'entrée, les antilopes nous accueillent en gambadant gaiement. Quelques noms pour élargir vos connaissances zoologiques: céphalophe à flanc roux, Ourébi, Guib harnaché, cobe des roseaux, cobe de buffon, cobe defassa, démalisque, bubale. Il y a aussi les hippotraques (antilopes cheval), les buffles, les girafes, les éléphants. Quelle chance, ils sont tous au rendez-vous sauf l'élan de Derby et la pantère.



Cette fois je me sens vraiment dans un safari africain; nous sommes en 4X4 et j'ai le droit de m'assoir avec le pisteur sur le toit. Comme ambiance, c'est totalement différent. Je vois tout, mon côté aventurier est comblé et j'ai en prime un cours sur la zoologie des animaux du parc en privé. Wow!

Sunday, April 25, 2010

Savez-vous quoi?

J'ai, nous avons hâte de vous voir
J'ai hâte de pouvoir marcher en sandale sans me salir les pieds car ici les rues sont en sable et je déteste avoir les pieds sales et secs
J'ai hâte de me faire faire une coupe de cheveux par une coiffeuse
J'ai hâte de pouvoir passer une journée sans me crèmer sans avoir l'impression que la peau me déssèche et que j'ai dix ans de plus.
J'ai hâte d'aller faire mon marché dans un supermarché avec mon gros panier et de choisir plein de bonnes choses pour cuisiner et manger

A bientôt fidèles lecteurs, lectrices....

Wednesday, April 14, 2010

Kribi et patience

Ah! les vacances au bord de la mer, avec les plages à perte de vue, le sable fin, l'eau chaude, tout pour nous combler de bonheur. C'était paradisiaque. Nous avons pris nos repas avec le bruit de la mer, tout pour nous combler de bonheur. Nous avons logé dans une organisation qui recueille des fonds pour donner de la formation principalement à des femmes donc nous avons fait une bonne action par la même occasion; en plus le décor était magnifique, c'était très propre et à 5 minutes de la plage.
Côté patience encore une fois elle a été mise à rude épreuve. 23 heures de train car un train de marchandise avait déraillé, ensuite nous avons attendu l'autobus 2 heures pour partir: 1 hre d'embarquement, après ils sont sortis pour dire la prière, après il y avait 2 passagers de trop dans l'autobus et il fallait les trouver. Pour courronner le tout, notre autobus suivait une auto qui a eu un très grave accident( 3 morts, un blessé) et devinez quoi, personne ne voulait amener le blessé à l'hôpital, j'étais estomaquée.
Dernière nouvelle: nous avons nos billets d'avion et nous arrivons à Québec le 29 juin.

Saturday, March 27, 2010

Ça sent le retour


Chers fidèles de notre blog, nous vous annonçons notre date de retour. Mon mandat va se terminer le 30 juin donc nous serons au Québec d'ici le 15 juillet. Marcel en est très heureux. Moi aussi car j'ai bien hâte de vous revoir. Je crois qu'au 30 juin, j'aurai accompli ce que que j'avais à accomplir et que je reviendrai remplie d'aventures, des bons souvenirs et de fierté. En attendant, nous partons mercredi le 31 pour Kribi au sud, sur le bord de la mer. Professionnellement, les 2-3 dernières semaines ont été particulièrement occupées; je me serais crue au Québec; concevoir, préparer, organiser, diffuser 4 jours de formation à de nouveaux enseignants (bien sûr avec un groupe de formateurs), finaliser l'année budgétaire, finir les rencontres de support dans les différents villages, débuter le processus d'évaluation des enseignants. Je pars avec le sentiment du travail accompli. Nous serons de retour le 10 avril, d'ici là je crois que ce sera lettre morte. À bientôt.
Photo: J'ai réussi à ajouter une photo c'est sur le Lac Maga

Saturday, March 20, 2010

Ah! la brume

Cette semaine nous avons connu ce qu'est la brune sèche. Le vent vient du désert et apporte avec lui le sable. Pendant deux jours c'était comme une tempête hivernale sauf que c'était du sable, de la poussière qu'il y avait dans l'air et les arbres s'inclinaient sous le vent. Nous avions de la difficulté à respirer. Je suis partie pour Guirvidig et en arrivant j'étais vraiment sale. Mes cheveux étaient blancs malgré ma teinture. Ma peau était recouverte de sable (de poussière). Comme il y a toujours un côté positif à toute chose, la chaleur nous a quittés pour quelques jours et le matin, je dois le dire, j'avais un petit frisson.

Côté travail, je suis allée animer un atelier à Guirvidig, la réunion était prévue à 8 h. Nous avons débuté à 9 h 30. Ma patience est rudement mise à l'épreuve; heureusement, tout s'est bien déroulé ce qui m'a réconciliée avec les façons de faire. J'ai dû attendre l'autobus pour revenir pendant 4 heures. Comme si ce n'était pas suffisant, le conducteur s'est arrêté pour sa prière, ensuite, ils ont chargé l'autobus. Il y a des fois où, je l'avoue, je bouille intérieurement. Finalement, mon chéri m'attendait, nous avons soupé avec une grosse bière et sommes allés dormir paisiblement.

Sunday, March 14, 2010

Autres moeurs

Je sors de la maison et je vois une vingtaine d'hommes assis sur une natte (tapis) à l'avant de la maison de notre voisin. Je reviens à l'intérieur et demande à ma voisine de concession ce qui se passe. Elle me répond que le fils du voisin est décédé. Les hommes prient à l'avant de la maison tandis que les femmes prient à l'intérieur de la concession. Je demande ce que je dois faire et ma voisine m'amène offrir mes sympathies aux femmes. La durée des prières est de 7 jours mais je ne sais toujours pas ce qu'ils font avec le corps. Si les coutumes sont bien différentes, la peine et la douleur se vivent cependant avec la même tristesse et la même profondeur.

Dans un autre ordre d'idées, je prends l'autobus pour aller faire de l'animation. J'avais réservé mon billet la veille pour me garantir la meilleure place. J'avais le no 1 et je dois monter la première. Un jeune passe devant moi et pose son sac sur le siège avant de l'autobus. Je prends son sac et le met en arrière. Il n'est pas content et veut garder cette place. Je ne cède pas et garde ma place. Une autre volontaire m'apprend que les femmes ne doivent pas s'assoir en avant; c'est la place des hommes, les femmes sont en arrière complètement. Mon côté yan a cependant dominer les us et coutumes.

Nous avons fini par aller voir nos hyppotames à Maga. Nous les avons vu de loin mais la randonnée sur le lac était des plus jolies et intéressantes; beaucoup des petites îles, des maisons isolées, des boeufs, des chevaux qui broutaient , un décor féérique par ce beau dimanche matin, un ciel bleu, un soleil radieux et la chaleur dès 8 h a.m.. Il semble que le mercure soit montée à 47 degrés cette semaine.

Saturday, February 27, 2010

6 mois

Jeudi 25 février, dans trois jours, 6 mois en sol africain. Je suis à la fois fière de cette étape et contente de savoir qu'un moins la moitié du chemin est parcouru. Un matin cette semaine, je me suis ennuyée d'être dans ma maison et là je touche à l'ennui de vous.
Ce matin, je suis à MaGA pour faire le recrutement d'un enseignant et d'un VP. Le VP a pour rôle d'améliorer la gestion des écoles et la qualité de l'enseignement.
Je suis arrivée hier en . moto avec mon patron, celle fois-ci en pleine forme; la route était bonne pour l'Extrème-Nord. C'est quand même assez spécial de voyager avec mon patron. Je pars avec mon sac à dos que j'installe entre nous deux, je porte le sac de son ordinateur en bandouillière, il met son sac à dos par devant et je me tiens après les bretelles de son sac pour éviter de tomber et que ses bretelles descendent toujours.
La semaine de travail s'est bien passée même si je trouve que le n'ai pas été très efficace; peut-être que l'Afrique s'empare de moi et c'est mieux comme cela car je suis encore trop Spee= dy Gonzales pour tout le monde ici. Je lâche un peu prise mais mon Dieu que c'est difficile. Pour moi, travail = production et production = satisfaction. Changerais-je un jour, Dieu seul le sait.
À 6 h 15, je suis partie marcher, la températeur était fraîche, reposante car mainteant il fait plus de 40 degrés dans le jour. Les odeurs de fleurs des acacias m'ennivraient. Elles sont très discrètes, en petites grappes mais tellement odorantes qu'elles sollicient agréablement et pour mon plus grand bonheur mes sens.
J'ai vu six ou sept antilopes dans le parc d'un hôtel. Avec un début de journée aussi agréable, je ne peux que me réjouir de la chance que j'ai de vivre cette expérience.
Toujours avec mon patron Boubakari, j'ai eu mon initiation dans les restos purement africains: poissons braisés (tête et queue incluses) sauce à la cervelle, pate de riz, etc.. Ça ne sert à rien, je ne m'adapterai pas à cette nourriture, mon mental est trop fort et refuse. Heureusement, j'ai les fruits, les légumes, les arachides pour me sauver.

Monday, February 22, 2010

Voyage/travail

Ceux qui me connaissent bien savent que je crois en l'importance d'avoir une vision et à ses effets. Encore une fois l'expérience prouve que ça fonctionne. J'ai écrit que je voulais un travail qui me permettrait de voyager. C'est mission accomplie. J'ai commencé il y a deux semaines à visiter les volontaires nationaux dans leur village. Je prends vraiment un bain culturel africain. C'est vraiment vraiment intéressant. L'envers de la médaille c'est vraiment vraiment fatiguant.
Il y a deux semaines je suis partie deux jours en moto pour Zidim, Roua et Solédé en passant coucher à Mokolo. Les paysages encore une fois sont superbes. Il y a des rochers constitués d'amas de pierre; on dirait qu'elles ont été empilées volontairement par des humains tellement leurs formes sont spécifiques, géométriques. C'est presque inimaginable que cela se soit fait tout seul.
Mais la route est terrible. Je devais me tenir très fort après la moto pour y rester assise. J'avais mal partout: au cou, aux bras, aux fesses. Je suis revenue épuisée de mes deux jours. Comble de malheur nous avons fait une crevaison à au moins 4 km de la première place pour faire la répararation et cela nous a retardé de 2 hres sous le soleil ardent.
Je suis aussi aller à Moutourwa en moto et à Yagoua en autobus. Je me suis levée à 5 hres a.m. et je suis revenue à 20 hres encore une fois épuisée mais satisfaite.
J'ai passé des entrevues pour recruter des enseignants et laissez moi vous dire que j'admire profondément les candidats pour leur courage; ils sont 10 ans ou 12 ans de scolarité, ils doivent se présenter devant une blanche et mon patron qui est un peu intimidant. Certains, certaines sont tellement nerveux qu'ils transpirent abondamment mais ils ne lâchent pas... et nous les envoyons enseigner devant des classes de plus de 100 enfants; au Québec avec des classes de 30, on parle de burnout... tout cela pour la modique somme de 20000 FCFA par mois soit 50.$/mois.

Wednesday, February 3, 2010

Waza, plus que des bêtes

Nous revenons de notre safari africain dans le parc de la Waza, nous attendions cette visite depuis la lecture du petit futé au Québec. On peut maintenant se vanter d'avoir fait un safari africain.
Que de plaisir pour les yeux, les oreilles et l'âme.
Les girafes n'ont pas cessé de nous charmer par leur élégance et leurs poses: de face, de côté, en marchant, en courant, seul, en groupe, en se séduisant. Nous avons pu les observer à notre guise à seulement quelques mètres de nous. Les antilopes cheval sont magnifiques. Elles se sont données en spectable pour nous éblouir; campagne de séduction ou de confrontation on ne sait pas trop mais le rituel a bien duré un cinq minutes. Les antilopes sont aussi gracieuses et agiles que nos petits chevreuils.
Il y a une multitude d'oiseaux en nombre et en variété. Une espèce se déplace par millier en faisant un mouvement de vague et une sonorité assez exceptionnelle.
Dimanche matin, je me suis arrêtée juste pour écouter les bruits de la nature et regarder les paysages, c'était vraiment très relaxant et inspirant. Mon âme s'est remplie de toute la profondeur de la vie. Je suis privilégiée, nous sommes privilégiés de pouvoir profiter de toute cette beauté; dommage que nous ne puissions vous transmettre cette expérience.

Monday, January 25, 2010

De la gorge aux crocodiles

On s'embourgeoise. Nous avons loué une auto avec conducteur pour aller visiter les gorges de Koza. Après deux heures de toute nous y arrivons. Les gorges sont creusées dans le marbre et le granit (au Québec quelqu'un exploiterait sûrement cet endroit pour produire des matériaux et nous les revendre à des prix astronomiques). Nous descendons tout au creux des gorges sculptées par cette grande force de la nature qu'est l'eau pour franchir la paroi opposée qui nous conduit à la chambre du diable. Elle a beau être en marbre et en granit, elle n'est guère intéressante. L'eau qui y coule est dégueulasse. Nous n'avons pas eu très peur. Il semble que le diable a changé de site depuis que les touristes se promènent en ces lieux. Une seule déception, la randonnée dure seulement environ 1 heure, c'est court pour notre trajet nous décidons donc de faire un crochet par le lac aux crocodiles de Kaélé. Nous en profitons pour casser la croute tout en regardant les crocodiles nager paisiblement dans le lac. Heureusement qu'ils sont encore petits car des enfants se baignent au bord du lac et les vaches viennent s'abreuver.
N.B. Je suis enchantée par mon changement de partenaire, j'ai des dossiers très intéressants, mes compétences sont mises à contribution. Marcel n'a pas très bien compris mon enthousiasme en voyant mon bureau 5X5 peut-être aurait-il souhaité un retour hâtif au Québec...

Tuesday, January 12, 2010

Les varietes sont a l honneur

P S. Je n ai pas les accents sur ce clavier.
D abord des nouvelles pour mon placement. C est confirme, je vais changer de partenaire le ler mars et j en suis ravie. J ai deja commence et je crois que je vais pouvoir creer plein de choses ce qui me ravit. L hyper active en moi en a besoin. Je dois cependant apprendre a lacher prise et a diminuer mon rythme, que d apprentissage...
Lors de notre promenade dimanche, je prenais conscience de toutes les utilisations de la riviere. Il y avait plus de personnes sur ou dans la rivier, que n importe ou ailleurs. Avec la saison seche, il n y a pas une goutte d eau. Les gens la traverse a pied pour diminuer la longueur de leur trajet. Les enfants s en servent comme terrain de jeu et terrain de football. D autres personnes fabriquent des blocs de beton en utilisant le sable du fond de la riviere. Je ne sais pas si c est ecologique ou non mais ici rien ne se perd.
Toujours lors de nos balades, je vois souvent des gens couper avec des hachettes des bonnes branches sur les arbres. Je crains beaucoup pour leur sante et j ai mal pour eux... Ils sont pourtant tres precieux; sans eux, marcher ou tout simplement se deplacer serait vraiment tres penible car le soleil nous brule des 8 hres le matin.

Saturday, January 2, 2010

Loin de vous

Noël et le jour de l'an prennent plus que jamais la signigication de fête de famille. Que sont-ils sans vous, sans la neige, sans un feu de foyer, sans une randonnée en ski. Une journée parmi d'autres, ni triste, ni spéciale. Il y a bien sûr les 'bonne fête' et les 'bonne année' de la part de tous mais peut-être fait-il trop chaud pour en apprécier la chaleur. Il y manque les accolades, la fête, les cadeaux, le père Noël trop tranquille, la bouffe et surtout vous. Une fois de plus, nous réalisons jusqu'à quel point vous êtes importants dans notre vie.

Pour égayer notre période de vacances nous décidons de faire un saut du côté de Rhumsiki. Je passe en vitesse le trajet en autobus et en moto taxi qui ressemble étrangement aux autres voyages. On dit de la région de Rhumsiki qu'elle a des paysages lunaires. Mes derniers voyages sur la lune ne me permettent pas de comparer mais chose est sûre et certaine c'est qu'ils m'ont étonnée pour leur singularité. Je ne trouve pas les mots assez puissants pour vous décrire ces pics rocheux (1000 mètres), ces amoncellements de roche, le vent qui a siffé dans la nuit assez fort pour nous faire croire à une tempête de neige nocturne, la marche et le coucher de soleil sur la vallée et le souper au clair de lune.

Le sorcier au crabes m'a prédit que je resterais encore 2 ou 3 ans au Cameroun. S'il dit vrai, Marcel quant à lui compte bien repartir en 2010 alors espérons qu'il s'est trompé (le sorcier). Sur ce, nous vous souhaitons une très belle année 2010 et nous vous disons que nos chemins devraient se recroiser en attendant, vous restez bien présents dans nos coeurs.