Ceux qui me connaissent bien savent que je crois en l'importance d'avoir une vision et à ses effets. Encore une fois l'expérience prouve que ça fonctionne. J'ai écrit que je voulais un travail qui me permettrait de voyager. C'est mission accomplie. J'ai commencé il y a deux semaines à visiter les volontaires nationaux dans leur village. Je prends vraiment un bain culturel africain. C'est vraiment vraiment intéressant. L'envers de la médaille c'est vraiment vraiment fatiguant.
Il y a deux semaines je suis partie deux jours en moto pour Zidim, Roua et Solédé en passant coucher à Mokolo. Les paysages encore une fois sont superbes. Il y a des rochers constitués d'amas de pierre; on dirait qu'elles ont été empilées volontairement par des humains tellement leurs formes sont spécifiques, géométriques. C'est presque inimaginable que cela se soit fait tout seul.
Mais la route est terrible. Je devais me tenir très fort après la moto pour y rester assise. J'avais mal partout: au cou, aux bras, aux fesses. Je suis revenue épuisée de mes deux jours. Comble de malheur nous avons fait une crevaison à au moins 4 km de la première place pour faire la répararation et cela nous a retardé de 2 hres sous le soleil ardent.
Je suis aussi aller à Moutourwa en moto et à Yagoua en autobus. Je me suis levée à 5 hres a.m. et je suis revenue à 20 hres encore une fois épuisée mais satisfaite.
J'ai passé des entrevues pour recruter des enseignants et laissez moi vous dire que j'admire profondément les candidats pour leur courage; ils sont 10 ans ou 12 ans de scolarité, ils doivent se présenter devant une blanche et mon patron qui est un peu intimidant. Certains, certaines sont tellement nerveux qu'ils transpirent abondamment mais ils ne lâchent pas... et nous les envoyons enseigner devant des classes de plus de 100 enfants; au Québec avec des classes de 30, on parle de burnout... tout cela pour la modique somme de 20000 FCFA par mois soit 50.$/mois.
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