Tuesday, November 24, 2009

Pouss, nous voila enfin

C'est bien vrai, nous avons fini par voir Pouss ce village tant vanté dans les guides touristiques. D'entrée de jeu, un peu déçue je l'avoue mais un très beau week-end. Levée à 5 h 45 pour prendre l'autobus tôt, arrivée au terminus à 7 h 20 et devinez à quelle heure nous partons: 9 h 00. Pas si mal, nous sommes en Afrique quand même et par surcroit étant donné que nous sommes les premiers à avoir acheté nos billets, nous sommes assis dans les meilleurs sièges. Nous arrivons à Maga, 80 km plus loin à 11 h 40 et là nous devons chercher un taxi. La danse des négociations commence. Deux blancs qui descendent de l'autobus, on beurre épais. Je refuse de payer 3000 francs et j'obtiens à 2000 f soit le juste prix mais nous sommes 2 sur la moto. Pour 14 km, ce n'est pas l'idéal, je dirais même que c'est très inconfortable mais de quoi nous plaignons-nous, parfois ils sont cinq.
Arrivés à Pouss nous rejoingnons nos amis Suzanne et Ghislain. Suzanne achète le poisson pour le faire braiser et je m'empresse de lui dire que nous ne participerons pas à leur dégustation... Suzanne prend son courage à deux mains pour arranger le boisson mais il n'est pas question que je l'imite. Nous préférons aller marcher sur le bord du lac et essayer de voir deshyppopotames. Aucun ne se pointe à l'horizon. Nous apprenons que nous pouvons marcher 4 km sous un soleil de plomb, pour peut-être les voir. Désolée ce sera pour la prochaine fois car nous retournerons dans une auberge touristique avec forfait aux hippopotames.
Grâce à Ghislain qui a une moto, nous pouvons aller visiter les cases obus mousgoums. Ce sont les plus hautes, les plus belles d'Afrique et elles témoignent du savoir faire architectural africain. Des palmiers décorent les rues de Pouss, c'est très joli et très particulier.
16 h 00 nous devons penser chercher une moto pour nous rendre à Guirvidig; une amie nous a prêté sa maison pour dormir. Je vous jure que nous entrons au poste. Le temps est magnifique, le soleil descend dans le ciel, le vent chaud nous caresse la peau, c'est sublime. C'est la belle vie et je pense que si nous avions cette température au Québec, j'aurais une moto. Tout à coup, nos conducteurs s'arrêtent et nous disent que quelqu'un d'autre va finir le trajet avec nous. Les gars roulent à une vitesse vertigineuse. Marcel demande que nous soyons protégés, une petite prière ne peut faire de tord. Je crois que nos motards étaient gelés comme une balle.
Arrivés à destination, nous demandons où est le bar. Le gars nous dit juste à côté mais en réalité c'est à environ 1 km. Ici nous pouvons acheter la bière juste au bar mais nous pouvons l'amener. Ils nous exigent 3 fois le prix de la bière juste pour la consigne. Nous décidons de la prendre sur place. Le bar est bruyant et plusieurs personnes sont en état d'ébriété, d'autres s'approchent de nous car ils veulent que nous payons la bière. Nous nous sentons envahis. Excédés, nous décidons d'accélérer la consommation pour entrer souper.
Arrivés à la maison de Josianne, nous constatons que nous sommes privilégiés avec notre maison de ville, notre terrasse, notre salle de bain, l'eau courante, la télé, l'air climatisé. Nous vivons dans un château par rappot à d'autres volontaires et Josianne vit dans un château par rapport à des locaux. Nous entrons à la maison le coeur gai en ce beau dimanche matin.

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