Une naissance à Gongola
En nous promenant dans le village de Congola, on jase avec un père de 20 enfants, marié à 4 femmes. Une de ses épouses vient d’accoucher. Il nous propose d’aller la visiter. Nous entrons dans leur maison. Il y a 5 ou 6 autres femmes, des enfants et le bébé naissant de 2 jours. La maison couvre un maximum de 10 pieds par 10 pieds. Le petit bébé semble très en forme. Quelle chance nous avons d’accoucher à l’hôpital. Dans la hutte dont le plancher est en sable, il y a plein de mouches qui se promènent; facile à comprendre qu’ils aient plus d’anticorps que nous.
On est invité à un mariage
Mercredi matin je me lève à 6 hres et décide d’ailler prendre une marche. C’est le seul moment de la journée où ce n’est pas trop chaud. Enfin, je trouve une rue paisible, bordée d’arbres, avec un joli paysage sur laquelle je peux marcher longtemps; je suis très heureuse car cela me manquait énormément.
Sur le chemin du retour, je vois tout un lot d’automobiles dans ma rue et c’est vraiment inhabituel. J’entends de la musique et je vois plusieurs personnes assemblées au même endroit. Comme à leur habitude, les gens me saluent. Je profite de l’occasion pour leur demander ce qui se passe et ils me disent il y a un mariage. Ils m’invitent. Je reviens à la maison chercher Marcel et nous repartons immédiatement.
Arrivés sur les lieux, nous sommes accueillis à bras ouverts. Une personne vient nous chercher dans la rue et nous amène à l’intérieur de la cour pour faire partie de la cérémonie. Il nous présente le père de la mariée, nous fait une place pour prendre part à la réception. Nous demandons à la personne assise à côté de nous ce qui se passe. Il nous explique que le marié n’est pas là; ce sont ses représentants qui viennent demander la main de la mariée à son père. Le père du marié donne une dot de 200000 FCFA soit l’équivalent de 500.$. La mariée, elle, attend dans la maison, nous ne la voyons pas non plus. La fête doit se dérouler toute la journée sans la présente de nos amoureux et à la tombée de la nuit, le marié enverra un véhicule chercher sa dulcinée pour l’amener dans sa future demeure. Il y a eu bien sûr, avant notre arrivée, la lecture de Coran et quelques rites religieux.
Les hommes sont assis tous ensemble et les femmes ensemble; ici on ne mélange par les sexes. On a droit à un petit cadeau soit quelques bonbons et du Kola; un fruit au goût assez amère.
On parle de servir un peu à manger et nous sommes invités. Fort heureusement je dis que je pars travailler sinon nous aurions l’obligation d’accepter. Ouf, on l’a échappé belle. À notre sortie, il y a des joueurs de tambour et d’un genre de cors. Nous les prenons en photos et là tout le monde se met à tendre la main car ils veulent que je les paie pour les photos. Je donne des pièces de 100FCFA et plus ça va, plus il y a des mains qui se tendent. Nous réussissons à nous sauver pour entrer à la maison afin de prendre notre petit déjeuner.
Je me trouve privilégiée d’avoir eu l’occasion de partager ce moment particulier avec des gens de notre entourage. Encore une fois, quelle différence avec notre culture.
P.S. Si je suis avare de photos c’est parce que c’est très long de les mettre sur le blog (l’autre jour j’ai attendu 20 minutes et elle n’était pas encore là).
On se gâte
Nous avons décidé d’acheter un air climatisé et une télévision. Nous avons maintenant le câble. Le soir il fait noir à 18 hres et ils nous déconseillent de marcher à la noirceur. Nous avons des émissions de l’Afrique et de la France; c’est mieux que rien. Nous avons aussi les nouvelles en provenance de la France et de l’Afrique; on entend pas souvent parler du Québec. Marcel peut maintenant écouter le tennis et je m’instruis avec les programmes français genre jeu questionnaire et le canal National Geographic. J’ai trouvé le terrain de tennis et nous allons peut-être nous abonner; ça coûte 8000 francs par mois soit 20.$
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