Commençons par le moins cocasse. Je suis sur le carreau depuis vendredi soir dernier soit 9 jours . Une indisgestion m’a littéralement terrassée. Samedi j’essaie de récupérer et c’est un peu mieux. Samedi à dimanche, je vais l’aller-retour entre notre lit et le grand téléphone blanc (toilette). Tout mon système digestif rouspète. Moi qui déteste caller l’orignal, j’en ai pris pour mon rhume. Dimanche, visite à l’hôpital. Je n’ai pas la malaria c’est déjà cela. Je repars avec une panoplie de médicaments. Lundi, je vais un peu mieux. Des amis viennent et nous allons marcher. Erreur, je n’avais pas pris assez d’énergie. Mardi, retour à l’hôpital pour un test avec mes selles. J’ai des bactéries dans les intestins. Un autre médicament à prendre. Je suis découragée mais le pharmacien me dit que c’est important de les prendre. Je fais ma docile et j’avale tout cela. Je réussis à manger un peu chaque jour. Moi qui voulais perdre 10 livres mon objectif est dépassé. Je vais me retrouver à mon poids de jeune fille. Regardons cela positivement, j’ai déjà atteint un objectif… et en plus j’ai fait le grand nettoyage : foie, vésicule biliaire, pancréas, intestin. Pas besoin de produit naturel comme au Québec… la nature s’en charge. Et puis, je me disais que je payais pour tous mes abus de nourriture et de vin que j’ai fait au Québec. Ici l’abus est dans l’autre sens, il faut se forcer à manger. Ça développe la créativité de cuisiner; pas grand-chose d’appétissant. Nous voilà rendu à mercredi et je prends du mieux, je suis sur la bonne voie. Finalement, nous sommes dimanche matin et la santé est au rendez-vous.
Marcel quant à lui a pris cela ‘relax’ la semaine dernière, pas de surmenage et sa santé se porte bien. Comme d’habitude toujours plus sage. .. toujours aussi supportant… toujours aussi aimant.
Je pense, nous pensons à vous d’autant plus que Ghislain m’a copié de la musique et j’écoute Beau dommage; la musique ça me donne de l’énergie, j’ai le goût de chanter et danser mais attendons un peu quand même.Parmi les faits cocasses, quand on se promène dans les rues, ici on voit de tout : des poules, des canards avec leurs cannetons, des chèvres, des bœufs. Parfois, il faut attendre que la horde de bœufs passe pour s’engouffrer dans notre rue. On transporte les poules, les chèvres sur les motos taxis. Un jour justement, un garçon essaie d’embarquer la chèvre sur la moto. Elle se débat, le conducteur est un peu impatient et montre au garçon comment tenir sa chèvre, par les pattes pour l’immobiliser. Ils réussissent à partir, pauvre chèvre.
Nous avons enfin eu de la lumière dans la maison, l’électricien est venu. Marcel n’en revenait pas. Il est habillé de blanc avec un seul tournevis. Il est sidéré de voir les gens travaillés sans outils. Il nous reste à aller s’acheter une télé, une table pour l’ordi, et l’air climatisé 100000 francs (250.$) c’est pas cher pour être bien. J’attends que mon énergie revienne. Ils sont changés la base du lit et le matelas, on dort mieux.
Le ramadam est fini; le jeûne de jour des musulmans qui dure plus d’un mois. Après c’était la grande fête : tout le monde met ses beaux habits (et ils sont vraiment beaux), se promène dans les rues. Chose curieuse pour nous, les hommes sont avec les hommes et les femmes avec les femmes. Cette journée, nous sommes allés à la piscine au meilleur hôtel de la ville et il n’y avait que des garçons qui se baignaient, j’en déduis que ce n’est pas permis pour les filles.
Les mariages
Nous sommes dépassés par le nombre de québécoises, canadiennes qui ici et qui se marient avec des gens du pays. L’an passé la moyenne a été d’environ 50% e qui est encore plus surprenant, ce ne sont pas toutes des jeunottes. C’est assez difficile à comprendre. Pourtant, VSO met un bon emphase sur cet aspect lors de la formation. Nous nous croisons les doigts pour elles.
P.S. Je viens de me payer une séance de lecture de notre grand livre que vous avez si généreusement signé. J’ai été touchée jusqu’au tréfonds de mon âme par votre investissement dans votre écriture, par votre amour, votre gratitude, votre reconnaissance. J’ai aussi souri intérieurement en voyant chacun de vos visages, en reconnaissant votre style, votre particularité, votre couleur. Je suis privilégiée d’être si bien entourée. Je vous aime très, très fort et je souhaite que chacun, chacune le reçoive personnellement. Marcel s’est aussi offert ce cadeau quelques temps auparavant.
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