Monday, September 28, 2009

Faits cocasses et moins cocasses

Commençons par le moins cocasse. Je suis sur le carreau depuis vendredi soir dernier soit 9 jours . Une indisgestion m’a littéralement terrassée. Samedi j’essaie de récupérer et c’est un peu mieux. Samedi à dimanche, je vais l’aller-retour entre notre lit et le grand téléphone blanc (toilette). Tout mon système digestif rouspète. Moi qui déteste caller l’orignal, j’en ai pris pour mon rhume. Dimanche, visite à l’hôpital. Je n’ai pas la malaria c’est déjà cela. Je repars avec une panoplie de médicaments. Lundi, je vais un peu mieux. Des amis viennent et nous allons marcher. Erreur, je n’avais pas pris assez d’énergie. Mardi, retour à l’hôpital pour un test avec mes selles. J’ai des bactéries dans les intestins. Un autre médicament à prendre. Je suis découragée mais le pharmacien me dit que c’est important de les prendre. Je fais ma docile et j’avale tout cela. Je réussis à manger un peu chaque jour. Moi qui voulais perdre 10 livres mon objectif est dépassé. Je vais me retrouver à mon poids de jeune fille. Regardons cela positivement, j’ai déjà atteint un objectif… et en plus j’ai fait le grand nettoyage : foie, vésicule biliaire, pancréas, intestin. Pas besoin de produit naturel comme au Québec… la nature s’en charge. Et puis, je me disais que je payais pour tous mes abus de nourriture et de vin que j’ai fait au Québec. Ici l’abus est dans l’autre sens, il faut se forcer à manger. Ça développe la créativité de cuisiner; pas grand-chose d’appétissant. Nous voilà rendu à mercredi et je prends du mieux, je suis sur la bonne voie. Finalement, nous sommes dimanche matin et la santé est au rendez-vous.
Marcel quant à lui a pris cela ‘relax’ la semaine dernière, pas de surmenage et sa santé se porte bien. Comme d’habitude toujours plus sage. .. toujours aussi supportant… toujours aussi aimant.
Je pense, nous pensons à vous d’autant plus que Ghislain m’a copié de la musique et j’écoute Beau dommage; la musique ça me donne de l’énergie, j’ai le goût de chanter et danser mais attendons un peu quand même.Parmi les faits cocasses, quand on se promène dans les rues, ici on voit de tout : des poules, des canards avec leurs cannetons, des chèvres, des bœufs. Parfois, il faut attendre que la horde de bœufs passe pour s’engouffrer dans notre rue. On transporte les poules, les chèvres sur les motos taxis. Un jour justement, un garçon essaie d’embarquer la chèvre sur la moto. Elle se débat, le conducteur est un peu impatient et montre au garçon comment tenir sa chèvre, par les pattes pour l’immobiliser. Ils réussissent à partir, pauvre chèvre.
Nous avons enfin eu de la lumière dans la maison, l’électricien est venu. Marcel n’en revenait pas. Il est habillé de blanc avec un seul tournevis. Il est sidéré de voir les gens travaillés sans outils. Il nous reste à aller s’acheter une télé, une table pour l’ordi, et l’air climatisé 100000 francs (250.$) c’est pas cher pour être bien. J’attends que mon énergie revienne. Ils sont changés la base du lit et le matelas, on dort mieux.
Le ramadam est fini; le jeûne de jour des musulmans qui dure plus d’un mois. Après c’était la grande fête : tout le monde met ses beaux habits (et ils sont vraiment beaux), se promène dans les rues. Chose curieuse pour nous, les hommes sont avec les hommes et les femmes avec les femmes. Cette journée, nous sommes allés à la piscine au meilleur hôtel de la ville et il n’y avait que des garçons qui se baignaient, j’en déduis que ce n’est pas permis pour les filles.
Les mariages
Nous sommes dépassés par le nombre de québécoises, canadiennes qui ici et qui se marient avec des gens du pays. L’an passé la moyenne a été d’environ 50% e qui est encore plus surprenant, ce ne sont pas toutes des jeunottes. C’est assez difficile à comprendre. Pourtant, VSO met un bon emphase sur cet aspect lors de la formation. Nous nous croisons les doigts pour elles.

P.S. Je viens de me payer une séance de lecture de notre grand livre que vous avez si généreusement signé. J’ai été touchée jusqu’au tréfonds de mon âme par votre investissement dans votre écriture, par votre amour, votre gratitude, votre reconnaissance. J’ai aussi souri intérieurement en voyant chacun de vos visages, en reconnaissant votre style, votre particularité, votre couleur. Je suis privilégiée d’être si bien entourée. Je vous aime très, très fort et je souhaite que chacun, chacune le reçoive personnellement. Marcel s’est aussi offert ce cadeau quelques temps auparavant.

Thursday, September 17, 2009

On s'installe


On s’installe
Nous sommes dans notre maison depuis samedi. Fidèle à moi-même, nous avons pris une journée pour faire le ménage et installer nos affaires. C’est assez rudimentaire merci. C’est plus beau sur la photo qu’en vrai mais en coup le ménage fait, c’est chez nous. La propreté aide à l’acceptation. Je me rends compte que j’ai vraiment une très grande capacité d’adaptation. Pour moi, ici, c’est un peu comme en camping. Nous prenons tous nos repas dehors. Nous devons entrer et sortir notre table chaque jour car nous en avons qu’une. C’est encore la saison des pluies et quand il pleut, il pleut alors nous ne pouvons la laisser dehors. Nous avons un gardien qui vient toutes les nuits, il couche sur la galerie.
La première nuit, c’est à peine si nous avons fermé l’œil et ce pour 2 raisons : il fait vraiment très chaud et une partie de la base du lit était cassée ce qui fait que nous étions couchés tout croche. Marcel l’a réparée avec un bout de tuyau et de la corde. Je vais demander de changer de logement car il n’y a vraiment pas d’air ici. Si ce n’est pas possible, nous demanderons de corriger certaines choses comme la base du lit, un matelas neuf, des lumières car nous ne voyons rien dans la maison. Nous allons acheter des tables pour disposer nos affaires, une télévision car à 6.15 hres il fait noir et nous n’avons plus rien à faire et un set de patio pour éviter de tout trimbaler à chaque jour.
Côté travail, une personne devait venir me prendre lundi à 8 hres. À 10 heures, il n’était pas là. Je suis allée chez VSO et quelqu’un est venu me reconduire à mon bureau. La rencontre a été agréable avec les personnes présentes. La mission est très intéressante : aide aux orphelins vulnérables. Je n’ai pas encore vu mon patron. Cette semaine, j’ai fait le classement avec la secrétaire. Elle a dit qu’elle était vidée d’avoir trop travaillée. En réalité nous avons fait environ 4 heures d’ouvrage par jour.
Une définition des rôles et responsabilités s’imposent ainsi que quelques règles de fonctionnement car finalement je suis la seule présente dans ce bureau.
Le bureau, ça fait vraiment dur. Je travaille avec plein de mouches, la porte doit rester grande ouverte dans le jour car sinon ça serait trop chaud. Le soir, je reviens les jambes toutes piquées. Il n’y a rien : pas de crayons, pas d’efface, pas de papier collant, très peu de papier. Les gens n’ont pas un vrai salaire ce qui fait qu’elles viennent au gré de leur fantaisie. Aujourd’hui, j’ai travaillé avec un jeune homme qui est très motivé. Il m’a demandé de l’aide. Il voudrait partir un nouveau projet; c’est motivant de le voir.
Les camerounais(es) sont très gentils. Je vais et reviens du travail à pied et beaucoup de personnes me saluent. J’ai pris quelques fois la moto taxi cette semaine; ça me coûte 25 cents du voyage. Je n’ai pas encore apprivoisé la ville. Je me trompe souvent de chemin. Parfois, j’en deviens frustrée et je me surprends à dire de gros mots quand j’ai marché pour rien sous cette chaleur. Je suis allée me baigner dans le meilleur hôtel de Maroua Le Sahel. Si nous ne déménageons pas je vais prendre un abonnement au mois¸ ça fait vraiment du bien de plonger (dans tous les sens du terme) pour 1 heure dans l’ambiance nord américaine : propreté, un peu de luxe,etc..
Marcel
Je sais vous voulez plus de nouvelles du vécu de Marcel. C’est un peu difficile car j’ai aussi de la difficulté à bien le saisir. Voici toutefois un résumé de notre conversation au souper à ce sujet. Il trouve que c’est vraiment un très grande adaptation et ce à plusieurs points de vue : la nourriture (pas de viande) mais depuis que nous cuisinons c’est mieux, la chaleur qui nous accable, la frustration de ne rien trouver ici (pas de bois, outils rudimentaires), le fait que nous devions toujours négocier et qu’on a toujours l’impression de se faire ‘fourrer’, la noirceur de la maison, l’installation bric-à-brac de la maison. Il me dit toutefois que même s’il chiale qu’il n’est pas malheureux et qu’il va s’adapter. Il dit qu’il compte les semaines. Samedi, nous en aurons trois de faites. Il dit que l’hiver va lui manquer.

Friday, September 11, 2009

L'arrivée à la maison


Ce n'est pas une photo de notre maison mais des huttes sur notre chemin.
On se prépare tranquillement pour le déménagement et pour cela une visite au marché s’impose. Marcel était assez ‘insécure’ au début mais on prend vite le tour. Les gens sont de commerce agréable. C’est beaucoup plus petit qu’à Yaoundé mais il y a aussi de tout et nous devons toujours négocier. J’ai fait mes premières négociations et j’ai obtenu des draps et des oreillers à 50% du prix initial. Il y a de très beaux tissus. J’espère que j’aurai besoin d’en acheter. Je me ferai probablement faire une robe à l’Africaine; il y en a de très jolies. En passant, c’est moins sévère que j’ai lu pour l’habillement; c’est sobre mais pas jusqu’au cou.
Enfin, nous avons vu cette fameuse maison. C’est très loin du luxe mais je crois que nous pourrons y être confortable; je vais mettre mes talents de décoratrice à l’épreuve . Il y a une chambre avec un lit, une grande armoire ( je ne suis pas sûre mais je crois qu’il n’y a pas de fenêtre), un ventilateur un plafond (indispensable ici), un salon- salle à diner intégré et une salle de bain avec toilette, évier, douche. La cuisine est grande comme ma main, en dehors de la maison, avec un poêle au gaz mais sans four. Comme lave-vaisselle nous avons un robinet dehors. Pas d’eau chaude mais il faut dire qu’ici, il fait tellement chaud que ce n’est pas grave. Juste devant la cuisine et avant l’entrée de la maison, il y a un espace assez grand pour faire une véranda. Et oui! J’ai encore des projets pour Marcel. Je tiens à nous faire un espace agréable, à l’abri des moustiques, avec set de patio. La maison étant sombre au moins si nous sommes à l’aise dehors ça agrémentera notre vie.
Nous avons fait notre première épicerie ça a coûté 70000 francsCFA soit un peu moins de 200.$ mais nous avons juste la base : riz, sucre, farine, produits de nettoyage, etc.. Ce matin, le projet est d’aller au marché pour acheter des légumes, des plats pour serrer nos provisions, serviettes, linges à vaisselle, etc. . J’ai pensé essayer de faire un couscous pour souper mais je vous avoue que je ne sais pas comment je cuisinerai ici; c’est déjà compliqué au Québec avec tout l’éventail de nourriture, imaginez ici avec pas grand-chose.
Comme autre nouveauté, j’ai vu mon bureau. C’est un choc! D’abord, il est situé dans le fond d’une rue. Je ne sais pas si on peut appeler cela une rue, c’est à peine carrossable. Ensuite, c’est dans le fond d’une cour. Le bureau a un maximum de 12 par 12 avec 4 bureaux pour y travailler. Pas de ventilateur. Heureusement, il parait que nous déménageons fin septembre début octobre. J’espère que ça sera un peu mieux. Ça sera plus près de ma maison (bonne nouvelle). Pour l’instant, il semble que je devrai prendre la moto taxi pour y aller; ça coûte 100 francs CFA donc .25$.
J’ai rencontré lors de la réunion organisée par VSO le responsable administratif hier; très peu éloquent…. Il m’a paru très timide. Je lui ai posé toute une série de questions. Après nous sommes allés souper tous les partenaires et les volontaires dans un resto. Vous ne pouvez pas vous imaginez. Le plancher est en sable, les murs comme en bamboo avec des bouts en tôles, pas de porte, des insectes à profusion. On ne peut vraiment pas imaginer ce que c’est. C’est vraiment un autre monde. La pizza était bonne. Nous sommes entrés heureux dans notre chambre.

Wednesday, September 9, 2009

De Yaounde à Maroua

Vendredi le 4 septembre à 18 hres, nous devons partir pour Maroua mais avant une visite au marché s’impose. Toute une escapade. Nous partons 2 taxis et nous devons nous suivre. Celui dans lequel je suis assise part en premier et perd de vue l’autre. Il faut les voir conduire; assez cascadeur merci. L’autre taxi nous rejoint et nous demande de faire demi-tour. Notre chauffeur ne fait ni un ni deux et se retourne en plein traffic (4 autos de large) et bloque toute la circulation. Un conducteur de moto est fâché et bouscule notre pilote. Une querelle éclate entre les deux. Nous débarquons. Les commerçants s’en mêlent et le calme revient. Nous repartons mais cette fois juste un taxi car certaines ont eu trop peur.
C’est le plus gros marché de Yaoundé. Il y a de tout ; un immense centre d’achat à ciel ouvert. Nous y circulons et je vous jure que c’est à s’y perdre. Des dizaines et des dizaines de petits couloirs de tissus, de chaussures, de vêtements, des légumes, de fruits, de viande, etc… Les gens nous arrêtent, nous appellent les blancs, ma sœur, ma mère, ma chérie, grand-père. Ils veulent nous vendre quelque chose; c’est ‘cute’.
Ici on repassera pour les règles d’hygiène; la viande sur les tables avec les mouches, etc.. Je n’ai pas changé d’avis, je serai végétarienne ou presque. Il faut les voir dépecer le poulet; ça n’a rien à voir avec chez nous. Il est bon mais moins appétissant. Parlant nourriture, Marcel et moi on choisit beaucoup. On a des croûtes à manger pour s’adapter. Je ne suis pas sûre que nous y tenons d’ailleurs.
Passons maintenant au train : départ prévu à 18 hres, départ réel à 20 hres. Arrivée prévue à 7.00 . J’écris présentement du train à 13.30 hres et nous en avons encore pour 3 heures. La nuit s’est bien déroulée; moitié à dormir, moitié à regarder le paysage au clair de lune. C’est de toute beauté de nuit comme de jour; la végétation est luxuriante, les maisons construites de terre, les habitants souriants et gentils. A chaque station, ils nous attendent pour nous vendre beignets, fruits, bâtons de magna (pas sûr du mot- mets entre le riz et la patate). À 2.30 la chaleur est accablante mais je me surprends à ne pas trop en souffrir. Nous sommes encore arrêtés, nous sommes à la vitesse africaine mais cela n’affecte pas notre moral. Nous arrivons finalement à 18 hres et couchons à Ngoundéré au grand bonheur de tous. L’hôtel est très bien et cette halte-bouffe agrémente à coup sûr notre voyage.
Dimanche le 6 septembre, lever à 4.30 hres afin de prendre l’autobus pour Maroua. En l’attendant, le chant de la prière qui précède le Ramadam m’emplit de grâce tout comme le jour qui se lève à pas de tortue. L’embarquement et le débarquement des bagages est en soi une activité digne de mention. Il faudrait nous voir les 14 volontaires avec tout notre butin. C’est une corvée que les porteurs et nos hommes remplissent. Moi je suis désignée responsable de la surveillance. Les porteurs peuvent mettre deux énormes valises sur leur tête, un gros sac à dos sur le dos et deux grosses valises, une dans chaque main. Ils sont vraiment impressionnants. Quand on voit cela, on comprend pourquoi le 51 livres par personne.
Nous sommes agréablement surpris de l’autobus qui nous mène à Maroua, il est beau, propre, confortable. Je choisis une place qui va me permettre de me délecter du paysage. Il y a de la belle verdure avec des collines au loin et de petits villages composés de huttes qui sillonnent la route. J’ai oublié de vous parler du klaxon. Je pense que c’est l’instrument qui marche le plus sur les véhicules. Ici les gens klaxonnent pour tout. Au début j’étais agressée maintenant mon seuil de tolérance augmente.
Après une heure de route, il y a un village avec un marché. Quelqu’un demande au chauffeur un arrêt et profite de l’occasion pour négocier l’achat de patates. Je suis sidérée de voir les passagers mettre leurs patates dans l’autobus, partout par terre, dans les couloirs et espère que le manège ne se répétera pas à chaque bourgade. La route est sinueuse, étroite pas surprenant de voir des camions renversés avec leur charge sur le bord de la route.
Je me sens remplie de toute la richesse de la nature, des découvertes, du partage avec Marcel et le groupe. Après 7 hres de route, nous entrons dans Maroua, notre ville pour la prochaine année.

Maroua
La rue est très belle, bordée d’arbres. Nous circulons comme dans un tunnel de verdure. Jusqu’à maintenant c’est la plus belle ville que j’ai vue. C’est vraiment bon pour moi de savoir que je vais vivre dans un endroit où je peux être en harmonie avec la nature.
Après le diner –souper, nous faisons quelques pas dans la ville. Je vous avoue sincèrement que le découragement m’habite. Les motos taxi font une telle pollution que c’est difficile de respirer. Je souhaite que ça ne soit pas comme cela dans le quartier où nous allons habiter.
Nous sommes logés pour la semaine dans une mission baptiste. C’est très bien. Nous avons une immense chambre avec l’air climatisé et un ventilateur. Nous dormons pour la première fois avec un filet protège moustique. La température est de 38 degrés le jour et ne varie pas beaucoup la nuit.
Nous sommes 14 volontaires dans l’Extrême Nord. C’est plaisant de partager avec d’autres. Marcel fait bien partie de ce groupe. Nous avons commencé les cours de foufouldé, pas évident : Djam Na? Djam Djam saré? Djam Djam bikkon? Djam Djam bandu? Djam sont les salutations d’usage et veulent dire comment ca va? Et la maison? Et les enfants? Et ton toi, ta santé? Djam pour dire ça bien et en dit toujours Djam.
Sey esso, au revoir sey django à demain

Tuesday, September 1, 2009

Arrivee a Yaounde

Bonjour a tous nos fideles lecteurs, nous sommes aujourd hui le 1er septembre et je suis fatiguee de ma journee de formation mais je trouvais important de vous donner des nouvelles. Ce n est pas facile d utiliser internet, un clavier que je ne connais pas et je dois aller dans les cafes.

Nous sommes a Yaounde depuis samedi soir. Le voyage s est bien deroule, sans aucun anicroche. L hotel est modeste mais bien. En amorcant la descente en avion, j ai realise l ampleur de la realisation pour faire ce voyage et des autres realisations de ma vie. J ai ete tres emue et touchee par une grande fierte. Comme a l habitude, Marcel etait la pour partager mes emotions. Je suis vraiment chanceuse de l avoir pour compagnon.

Yaounde est une ville de plus de 2 millions de personnes. Nous sommes dans un quartier favorise. Il y a des kiosques a tous les 100 pieds qui vendent de tout: cigarettes, cellulaires, nourriture, etc. C est vraiment different. Ce n est pas la desolation mais il y a un ecart appreciable avec chez nous en terme de richesse.

Je suis heureuse (Marcel aussi) de ne pas rester a Yaounde. Maroua sera plus tranquille. Ici, je n ai pas trouve d endroit pour marcher dans le calme et ca me manque.

La formation est interessante, la diversite des participants de plusieurs pays tres enrichissante. J ai eu mon premier bain d immersion et Marcel aussi. 95% de la formation est en anglais. Parfois je comprends 95% parfois 20. Marcel se force pour en comprendre un peu. Les gens sont sympatiques, accueillants et aidants. Aujourd hui c etait tres lourd mais ca fait partie de la game. J ai rencontre celle que je remplace et la job n a pas l air evident mais je ferai de mon mieux. J ai quand meme pense, qu est ce que je pourrai faire de plus.

Vendredi ou samedi nous partons pour Maroua et j espere que ca sera plus facile d etablir les communications. D ici la portez vous bien et n hesitez pas a nous ecrire car vous nous manquez deja: doris.tessier001@gmail.com. a bientot